Depuis tout petit on est dans le monde et pourtant on vit en dehors de lui. On passe nos 10 premières années à l'explorer et puis on l'oublie. Une sorte de relation plate s'installe. On pense le connaître alors on ne cherche plus. On arrête de regarder, on arrête de le regarder. Les gens s'enferment dans leur train-train. Ils sont ailleurs, trop fatigués par la vie pour prêter attention à ce qui les entoure. Alors ils en oublient l'essentiel: le monde.
Être au monde, c'est prendre conscience. De lui, de ce qui nous entoure, de l'autre, de tout ce qui est. C'est aussi prendre conscience de tout ce qui n'est pas. C'est un océan de savoirs, de découvertes et de possibilités.
Être au monde c'est entrer en relation avec l'autre, avec notre environnement. C'est se réveiller hors de la routine et découvrir ce qu'il y a autour de nous.
A la base, je souhaitais travailler sur les détails de notre environnement. Et puis ma pratique photographique a évolué. Cela m'a obligé à prendre du recul. J'ai eu envie d'intégrer les gens qui m'entouraient au sein de mes photos, d'avoir un cadrage moins serré.
Un peu par hasard, par curiosité, j'ai commencé à prendre des photos de reflets dans les vitrines, dans les abri-bus. Cela m'a donné des sortes de tableaux, des "scènettes de la vie quotidienne".
Avec cette série, je veux inviter à la contemplation des petits riens qui nous entourent, mettre de la poésie dans nos paysages de tous les jours.
Sinon, j'espère que vous passez un bon début de mois de décembre et que les décorations de noël vous mettes des étoiles pleins les yeux. Je vous retrouve très vite pour un nouvel article.
xoxo
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