Coucou mes ptits chats, pour ce soir je voulais partager avec vous une histoire qui a duré quelques heures pas plus. Mais c'était une belle histoire !
"16h30. La fin des cours -un enfer-. Marathon jusqu'à la maison (forcément il a fallu qu'un bus passe deux minutes avant que je n'arrive à l'arrêt !). Battement jusqu'à 17h45 avant de prendre à nouveau le bus et le tram, direction l'Auditorium. J'avais tellement été enchantée lors du concert prévu pour la rentrée des étudiants (voir un des posts précédant) que j'ai décidé de prendre d'accéder à tous les concerts de l'Auditorium (il me semble) pour 10 euros par mois. Me revoici donc en train de courir vers un nouveau concert. 18h30 arrivée à l'Auditorium, sauvée ! Bien que je sois partie -à pied- dans la direction totalement opposée et qu'une dame fort gentille m'ait indiqué la route, je suis arrivée -largement- à temps à mon siège. J'ai même pu en profiter pour dessiner le piano qui était présent.
Enfin le temps s'écoule -19 heure- et le concert commence. La pianiste entre et s'installe sous une foule d'applaudissement (c'est très bizarre d'applaudir aussi fort un(e) artiste lorsque tu ne le/la connais pas et que par conséquent tu ne sais pas à quoi t'attendre !). La beauté du spectacle était donc une agréable surprise. La première partie du concert comprenait le concerto pour piano n°3 en ré mineur, op. 30 de S. Rachmaninov. Y a pas à dire, c'était du spectacle ! La pianiste jouait tellement vite que ses mains faisaient des vagues ! C'était un mélange de fluidité et de détachements, de"piano" et de "forte" tourbillonnant dans la salle. Magnifique. Et puis il y a eu un entracte de 20 minutes -histoire de nous ramener sur terre et de nous empêcher de rêver plus longtemps, bien que la pianiste ait rejoué sous nos applaudissements-.
La deuxième partie comprenait un morceau de A. Dvorák (danses slaves, op.46) et un autre de A. Marquez (danzon n°2). Il n'y avait plus de piano, mais cela restait merveilleux ! Je dois avouer qu'aller voir (et écouter bien sûr !) un orchestre à l'Auditorium est une expérience absolument I.N.C.R.O.Y.A.B.L.E ! On ressent tellement mieux la musique. Cette deuxième partie du concert était assez drôle car la chef d'orchestre sautillait et gesticulait dans tous les sens. Et puis pour clôturer cet un instant paradisiaque, elle nous a proposé de jouer avec elle. Oui oui, tout le monde était musicien dans la salle. Mais je rigole ! Je vous explique. Lorsque l'orchestre a rejoué (on a été gâté !) c'était danzon n°2, qui est un morceau aux aires "latino" et du coup, à un moment, la chef d'orchestre s'est retournée vers nous et a tapé un rythme -qui était en accord avec le morceau- dans ses mains. C'est donc en frappant dans nos mains, que l'on a pu, le temps d'un morceau, jouer avec l'Orchestre National Bordeaux Aquitaine."
Voilà, c'est surement un moment qui restera, à mes yeux, inoubliable !
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