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16 janvier 2015

Rétrospective


Ce weekend je suis allée voir mes parents et sur le trajet je me suis questionnée (un peu comme une rétrospective de ce premier semestre à Bordeaux en licence d'arts plastiques). Je me suis aperçue que finalement ces nouveautés m'avaient beaucoup apporté tant au niveau personnel que professionnel.
Je me rappelle qu'au mois de Septembre-Octobre c'était la grande aventure, le changement radical. Tout d'abord, je découvrais les transports en commun (oui parce que moi j'étais habituée à ce que mes parents me déposent au lycée; j'avais une vie de princesse enfermée dans sa tour d'ivoire -alias ma chambre dans une maison en pleine campagne-). Bon avec ça j'ai aussi découvert les bouchons qui n'en finissent pas aux heures de pointe (les joies de la grande ville !). Et puis c'était aussi le début de l'émancipation (faire les courses toute seule, prendre ses rendez-vous médicaux, organiser ses journées sans papa et maman pour mettre des limites et faire en sorte que je reste dans le droit chemin) et de la galère étudiante (les aller-retours à la mutuelle parce qu'il y a toujours un problème et que personne ne répond au téléphone, la bourse étudiante qui met du temps à être versée, les repas qui se résument à une salade de pâtes gigantesque). J'ai découvert la fac aussi (et ça ce n'est pas rien !). J'ai appris énormément de chose concernant l'art plastique (bon en même temps c'est ma filière me direz-vous ^^'), mais je n'aurais jamais cru que cela me rendrait aussi curieuse (dans le bon sens du terme !).
Puis vers fin Octobre- début Novembre il y a eu comme une sorte de vide, une baisse de moral du genre "mais qu'est-ce que je fais ici ?", "à quoi ça va me servir/ pour quoi faire plus tard ?", "est-ce que je ferais pas mieux de retourner dans une petite ville, de faire des études plus courtes ?". Heureusement, pendant cette période-là, ma meilleure amie, mon père et quelques autres personnes ont pris le temps de m'écouter et de m'aider, de me soutenir et de me motiver. Ils ont cru en moi et ma créativité et je ne me serais jamais attendue à autant de soutien, de présence de leur part (bien que je sois à une heure et demi d'eux). (Il faut savoir qu'à la fac il y a bien moins de proximité avec les profs qu'au lycée et que le coup de blues était surement dû à cela).
Une fois rendue au mois de Décembre et le moral revenu, je n'ai pas eu le temps de penser à grand-chose (ou plutôt je pensais à 36 000 choses) parce que j'avais mes partiels (je les ai tous eu au mois de Décembre à l'exception d'un au mois de Janvier). Du coup j'ai flirté avec les horaires un peu fou (levée 7h le matin pour se coucher aux alentours d'une heure du matin). J'avais une quantité monstrueuse de travaux en retard, mais en même temps j'étais tellement excitée par toute cette folie que maintenant j'ai besoin de cette idée de "challenge", d'emploi du temps "overbooké".
Avec du recul et les quelques jours de vacances qu'il me reste, je m'aperçois que pour rien au monde je ne voudrais retourner à "ma vie d'avant", où j'étais un peu à deux de tension et où je n'avais ni motivation ni même une grande curiosité. Je veux découvrir encore et encore, que ce soit des artistes, des blogueuses. Je veux créer, dessiner tout ce qui me passe par la tête.

1 commentaire :

  1. Bon, ben faut y aller maintenant!!! je suis convaincu que tu peux faire de super trucs à la fac... ou ailleurs
    Bises,
    un admirateur de toujours
    PS: Ta photo est sympa

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